FRACTURES
QUELS SIGNES FONT SUSPECTER UNE FRACTURE ? QUAND CONSULTER ?
En cas de traumatisme (choc direct) ou de faux-mouvement (torsion d’un doigt ou du poignet par exemple), si vous présentez un de ces signes, une fracture peut être suspectée (liste non exhaustive) :
– Un hématome et/ou un œdème important
– Impossibilité de bouger le doigt, le poignet ou le coude
– Une déformation
– Une perte de sensibilité et/ou des fourmillements
Si vous présentez un de ces signes, ou en cas de doute, n’hésitez pas à contacter le cabinet de la Dr Lamouille. Vous serez alors aiguillé pour la suite de votre prise en charge.
Un examen clinique est essentiel, ensuite un bilan radiologique ciblé sera organisé au plus vite. Si les radiographies ne révèlent pas de fracture, il est préférable d’avoir l’avis de la Dr Lamouille avant d’effectuer un examen complémentaire plus poussé (IRM, CT scan), car selon le type de fracture suspectée, le type d’examen ne sera pas le même.
Quel traitement ?
Le traitement sera adapté à chaque patient. Il peut être conservateur avec une immobilisation par un plâtre ou une attelle sur-mesure.
Ou alors, la fracture peut nécessiter le savoir-faire chirurgical de la Dr Lamouille.
Elle a à sa disposition un plateau technique d’excellence, ainsi vous bénéficiez du meilleur matériel et des meilleures techniques disponibles à l’heure actuelle. Elle s’emploie toujours à utiliser la méthode la moins invasive possible, les cicatrices sont ainsi les plus petits possibles afin de limiter l’agression des tissus. Ceci permet d’optimiser la récupération après votre intervention.
Les critères pour une intervention chirurgicale en urgence pourront être par exemple :
- Une fracture très déplacée.
- Une atteinte de l’articulation, c’est-à-dire du cartilage, avec un déplacement de 1 à 2mm selon le type d’articulation.
- Une fracture associée à une atteinte de la perfusion sanguine de la main ou une atteinte d’un nerf.
En fonction de vos besoins, le traitement sera adapté et personnalisé après discussion de la Dr Lamouille.
Quel que soit le type de traitement choisi, vous serez suivi régulièrement au cabinet de la Dr Lamouille.
Une rééducation n’est pas strictement nécessaire pour toutes les fractures, cela sera déterminé en fonction de votre évolution sur le plan fonctionnel et selon vos douleurs.
FRACTURE DU COUDE
La fracture de la tête radiale représente un tiers des fractures du coude. Il s’agit le plus souvent d’un choc indirect, lors d’une chute sur la paume de la main. La tête du radius située dans le coude est écrasée, comme dans un « casse-noix ».
En cas de douleur du coude après une chute, il est important de consulter un spécialiste du membre supérieur comme la Dr Lamouille. En effet, ce type de traumatisme peut être associé à une lésion ligamentaire du coude, qui peut amener une instabilité de l’articulation. De plus, le poignet peut également présenter une lésion osseuse ou ligamentaire pouvant passer inaperçue au début.
La fracture de la pointe du coude : l’olécrâne, est fréquente, surtout chez les patients de plus de 50ans. Elle survient après une chute avec réception sur l’avant-bras. Le triceps s’insère sur cette partie de l’os, c’est lui qui est responsable du déplacement de la fracture. En cas de fracture déplacée une chirurgie est généralement nécessaire
FRACTURE DU POIGNET
Une des fractures la plus fréquente est celle du poignet, généralement le radius, parfois associée à une fracture du cubitus. Une fracture isolée du cubitus est plus rare.
Cette fracture touche deux catégories de patients :
– Les personnes âgées, le plus souvent des femmes en raison de la survenue de l’ostéoporose après la ménopause, qui chutent de leur hauteur et se réceptionnent sur leur poignet.
– Les jeunes adultes qui ont un impact violent sur leur poignet lors d’un accident de travail, un accident de 2 roues ou lors de sports à risques. Il s’agit souvent de fractures complexes qui abîment le cartilage.
FRACTURE DU CARPE
Ensuite, la fracture la plus fréquente des petits os de la main (os du carpe) est celle du scaphoïde.
Elle touche généralement les jeunes adultes (20-30 ans) qui chutent sur leur poignet en extension. C’est une fracture dont le diagnostic est souvent manqué car elle ne provoque pas beaucoup de douleurs. Si elle n’est pas traitée correctement, elle ne pourra pas guérir, c’est ce que l’on appelle une « pseudarthrose ». Le traitement devient alors plus complexe, et plus lourd pour le patient.
Chaque os du carpe peut se fracturer, le diagnostic clinique et radiologique n’est pas aisé, et demande donc un avis spécialisé de la Dr Lamouille.
FRACTURE DES METACARPES
Les fractures de métacarpes sont fréquentes, notamment chez les motards ou cyclistes. La fracture la plus fréquente est celle du 5ème métacarpe, due le plus souvent à un coup de poing dans un mur. Le traitement peut être non-chirurgical ou chirurgical, en fonction du patient et du type de fracture.
FRACTURES DES DOIGTS
Les fractures des doigts sont également très fréquentes, et malheureusement souvent négligées. Souvent les patients pensent à une « petite entorse », et s’imaginent que cela « va passer ». Même un simple mouvement de torsion peut engendrer une fracture. Si la fracture est mal traitée ou négligée, cela peut engendrer des séquelles comme une perte de mobilité, de force ou encore des douleurs chroniques.
Il s’agit d’un résumé d’information générale, ce site n’est pas un support suffisant, notamment si vous devez bénéficier d’une intervention chirurgicale.
La Dr Lamouille vous donnera une information complète et adaptée sur votre pathologie et traitement, et répondra à vos questions lors de votre consultation.