RUPTURE DE POULIE

La rupture de poulie est un problème spécifique aux grimpeurs.
Les tendons fléchisseurs des doigts passent dans des gaines, qui ont des renforcements fibreux par endroits : les poulies. Elles sont là pour garder les tendons plaqués aux phalanges lors de la flexion des doigts.
En escalade, la position de base de préhension la plus à risque de léser une poulie est la position arquée. C’est celle qui met le plus de tension sur les poulies, surtout sur la poulie A2, celle en regard de la première phalange.

Quels sont les symptômes ?

•  Généralement lors de l’accident, on entend un claquement dans le doigt.
• Le doigt est gonflé et douloureux.

Quel est le traitement ?
Une échographie sera nécessaire, et éventuellement une IRM en cas de doute. Il s’agit de rechercher un effet « corde d’arc ».
Un traitement médical conservateur sera entrepris la plupart du temps. Il consiste en une bague en plastique thermoformé, qui permet de soulager la poulie le temps de sa guérison durant 2 mois.

Le traitement chirurgical est nécessaire dans les situations suivantes :

• Échec du traitement conservateur.
• En présence d’une corde d’arc importante.
• Chez les grimpeurs professionnels avec rupture complète de poulie.

La chirurgie consiste à reconstruire la poulie à l’aide d’un greffon tendineux ou ligamentaire prélevé localement.

Quel que soit le type de traitement le temps de repos est de 2 mois. Ensuite, la reprise doit être progressive.